L’éducation bienveillante, comment ?

En ce 30 avril 2016, pour cette 13ème édition de la Journée de la non violence éducative, je vous propose mon premier article sur l’éducation bienveillante et les violences éducatives.

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Bienveillance, anti-violences éducatives ordinaires ou douces violences, éducation positive… Mais qu’est-ce que sont ces mots ? Une mode ? Que nenni, très chers amis. Être parents rime avec volonté de bien faire mais également avec éducation reçue, voire coutume, tradition et mœurs d’une société. Choisir l’éducation de ses enfants n’est pas tâche si facile. Voici la voie que mon compagnon et moi avons choisie pour notre premier enfant. L’éducation positive et bienveillante, qu’est-ce que c’est chez nous ? Voici les basiques de notre vision de l’éducation bienveillante.



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C. Gueguen et I. Filliozat, les bases d’un choix éducatif conscient et éclairé.

Rapidement, qu’est-ce que l’éducation positive et bienveillante ? Ma définition personnelle est simple. Eduquer est accompagner; accompagner chaque enfant dans son long chemin vers l’autonomie en prenant en compte l’ensemble de sa personne, les stades de son développement, et sans ni l’humilier, ni le violenter, afin qu’il devienne un adulte épanoui.

Et, qu’est-ce que la non violence éducative ? C’est justement prendre en compte l’enfant dans les phases de son développement physique et psychologique sans le violenter physiquement, psychologiquement et verbalement.

Dans cette non violence éducative, nous retrouvons les violences physiques et psychologiques. Un sigle revient : celui de VEO ou violences éducatives ordinaires, aussi nommé « douces violences ».

Il est facile de répertorier les violences physiques, un peu moins les violences psychologiques et plus dur encore les « douces violences ». Celles-ci sont ancrées dans le quotidien et passent presque inaperçues pour la majorité d’entre nous. Et pourtant avec un peu d’informations, il est possible de se rendre compte de leur toxicité.

Ce jour, je ne vais pas expliquer pourquoi elles sont nocives. Des professionnels de la santé se sont déjà occupés de cette partie. Je vous invite donc à lire entre autres les ouvrages de Catherine Gueguen et d’Isabelle Filliozat, qui se sont appuyées sur de nombreuses études récentes en neurosciences pour montrer l’intérêt de changer notre vision de l’éducation.



De mon côté, je vous propose une liste de comportements à adopter. Je vous conseille fortement de choisir un changement à la fois pour qu’il soit efficace. Nous sommes nous-même victime de notre éducation et, la changer est un sacré travail quotidien. Les respirations abdominales sont d’ailleurs de bons alliées pour tenir le coup.

  • Le « je »

Nous sommes beaucoup à avoir la fâcheuse habitude de se cacher derrière le « on », le « ils », et au mieux le « nous ». Parlons à la première personne du singulier pour se réapproprier nos choix pour nous-même, pour l’individualité de notre enfant, et face à l’autre.

  • Les émotions
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Accepter ses émotions d’adulte pour ne pas transmettre un bagage émotionnel trop lourd à son enfant.

Il est temps de casser définitivement cette mauvaise habitude : « ne pas s’écouter », « ne pas écouter son corps et son esprit». Ah bon ? Et pourquoi ne pas s’écouter ? A-t-on peur de nos propres réactions ? Possible ! Je trouve cela bien dommage. Cela ressemble à s’y méprendre à l’arbre qui cache la forêt. Les personnes qui ne se sont pas écoutées vous le diront « belles bourdes ». A force de refouler les émotions, de pousser son corps et son esprit, il devient de plus en plus difficile de faire face aux embûches de la vie. Ecoutons-nous et avançons ensemble vers des lendemains qui chantent. Il est possible de s’écouter sans se figer pour autant et sans se plaindre, d’ailleurs. A l’inverse, j’ai pu remarquer que les personnes, qui refusaient leurs émotions, se plaignaient également de rester coincer dans des cercles vicieux répétitifs. Acceptons d’avoir peur, d’avoir mal, d’être en colère et apprenons à vivre avec ces émotions, à les apprivoiser, avancer avec elles, et à les verbaliser ! Pas besoin de faire une annonce sur les réseaux sociaux (hihi), se parler à soi-même, écrire dans un cahier dédié, parler à un(e) ami(e) suffit. Après si vous voulez faire une annonce sur le réseau internet, ça peut-être également très sympa.

  • Prendre le temps ou le lâcher prise, première partie.

Le grand fléau de ces dernières années est la course contre la montre. Les jeunes parents sont particulièrement touchés. Oui toute personne de nos jours est touchée. Toutefois, être parent reste une étape où il n’y a plus de pause, ou le temps n’a plus la même signification.

Dans tout cela, à vouloir tout gérer, être disponible pour tous, ne jamais lâcher sur une tâche ou une autre, nous nous oublions. Les enfants demandent une grande disponibilité. Il est plus que nécessaire de ralentir et de s’arrêter sur nos essentiels. L’avenir appartient à ceux qui le feront (cet avenir) : les enfants. Prenons le temps de reposer notre esprit à leur côté.

C’est tout autant une question de lâcher prise. Accepter de ne pas être parfait(e) et de s’installer dans l’herbe, non tondue justement, pour jouer, regarder, sans se poser mille et une questions. Cela fait du bien et pourtant nous ne le faisons pas assez.

  • Les interdits : le lâcher prise, deuxième partie.
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Ecrire au sol,dans la rue, ça ne se fait pas !

Pour une raison presque inconnue (besoin de sécurité?), nous posons beaucoup d’interdits. Y-a-t-il un réel intérêt ? Evidemment, cette question a une réponse au cas par cas. Ce qui sera possible dans ma famille ne le sera pas forcément dans une autre. Tout simplement, parce que nous n’avons pas le même rapport à la sécurité, l’interdit, au lâcher prise et aux essentiels. Toutefois, il me semble de plus en plus impérieux de rappeler que l’interdit est fait pour être transgresser. Ainsi, j’ai choisi de poser peu d’interdits/ de règles dans ma famille. En effet, il n’est pas interdit de se lever dans la baignoire pour mon fils, qui a à ce jour 13 mois. Il risque de glisser. Oui mais il risque également de parfaitement tenir sur ses deux jambes (cf confiance en soi et en les autres, lâcher prise, troisième partie). En effet, la règle dans sa petite baignoire surélevée est d’être assis car le risque de glisser est doublé du risque de tomber de haut. Toutefois, sous surveillance, très rapproché, il se met debout. L’interdit est fait pour être transgressé. L’apprentissage se fait également par ce biais.

Vous noterez un mot important : règle. La règle pose un interdit mais un interdit ne crée pas toujours une règle. En éducation bienveillante, nous préférons parler de règles, plutôt que d’interdit. En cas de transgression, il y a rappel à la règle.

Autre notion importante ici : les limites. Et oui ! En éducation bienveillante et positive, les parents posent également des limites, qui n’ont rien de flou. Une technique appréciable est l’utilisation de pictogramme affichée à un endroit clef de la maison. Cet affichage sera un rappel nécessaire pour chaque membre de la famille et rappellera les règles choisies par la famille. Ainsi, règles et affichages donnent les limites à éviter de franchir mais à franchir pour une bonne appropriation des règles, justement.

Dernier point important: la règle doit être simple, précise, concise pour être efficace. Attention à s’adapter à l’âge de l’enfant et à son développement ! Donc un bon lâcher prise est fortement nécessaire. Mais oui, pitchou va vous vider les placards, et oui vous allez ramasser cent fois. Oui mais la centième fois, il vous aidera, peut-être !

  • Faites-vous confiance, bordel ! Lâcher-prise, troisième partie.

Bon, puis, quand même, il serait largement temps de vous faire confiance, non ? Vous écoutez vos émotions, vous lâchez prise a minima (quand même). Et, vous êtes une personne motivée, qui veut bien faire, qui connait son enfant. Vous avez toutes les clefs. N’écoutez pas la voisine ! C’est vous qui passez les nuits debout. D’ailleurs je vous conseille fortement de ne pas rester prêt du berceau les pieds dans le froid. Mettez des chaussettes moelleuses ! Installez-vous un matelas dans sa chambre et rassurez bébé allongé avec lui. Pourquoi ne pas le faire ? Parce que le pédiatre, la mère/le père, la sœur/le frère, la voisine/le voisin ?  Que dit votre cœur bien à vous ? Ecoutez vos émotions, faites-vous confiance et vous saurez ce dont pitchou a réellement besoin ! En répondant aux besoins tout petit, vous gagnerez en confiance dans votre relation privilégiée pour toutes vos vies. Et le principal, ce n’est pas ça ? Que tout le monde soit serein durablement ?

  • Faites-lui confiance : lâcher-prise, quatrième partie.

« Aaaah, il bouge !!! Non/Stop, ne sors pas du tapis d’éveil !!! Reste sur ton tapis !!! » Ah bon ? Pourquoi ? Pourquoi se ferait-il mal ? Il apprend et le laisser faire pourrait vous étonner. Soyez vigilant mais évitez les angoisses. Votre foie vous dira merci. Le stress n’est bon pour personne : il grille les neurones !

De plus, le fait de faire confiance à son enfant (pour s’endormir tout en étant présent et disponible) l’aidera lui à se faire confiance. Est-il nécessaire de rappeler que les enfants sont des éponges à émotions. Alors soyez serein. Il apprendra à l’être également. Plus vous lui ferez confiance, plus vous le verbaliserez, plus vous l’aiderez à grandir également. Chacun son rythme et tout en confiance.

  • S’adapter à l’enfant

Pour bien grandir, c’est à nous adultes de s’adapter à ses adultes en devenir, et non pas à définir l’enfant comme un adulte miniature. Leur développement est lent. L’enfant ne doit pas répondre aux désirs et envies des adultes (même ceux de la famille). Les découvertes en neurosciences sur le développement de l’enfant sont passionnantes et mises à la portée de chacun grâce à des auteurs agréables à lire. Ne vous privez pas de ces informations qui vous aideront à tenir nos principes éducatives ou à les revoir, et encore mieux à les expliquer.

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Etudes des mauvaises herbes

Dans cette idée d’adaptation, pensez à l’espace mais également à votre organisation temporelle ou encore aux fameuses règles. N’attendez pas d’un enfant de 12 mois de ne pas vider un placard, ou de remettre dans le placard, ou de ne pas vous faire savoir qu’il est frustré que vous l’empêchiez de vider ce placard, laissé à la portée de ses mains aventureuses. De même, tout enfant a un besoin vital de bouger ! Si vous souhaitez une séance coiffeur sereine, ne l’emmenez pas, tout simplement.

Evidemment, l’enfant sait également s’adapter. Mais comme tout il faut choisir ses combats, un à la fois. Personnellement, ma préférence va à son bon développement dans un esprit serein. Et tant pis pour le coiffeur !

  • Punir/ Réparer ? Pourquoi faire ?

La punition/ réparation doit avoir du sens pour être comprise. Elle doit donc avoir un lien direct avec le comportement punissable.

Ce qui veut dire ? Ce qui veut tout simplement dire que si pitchou a lancé son assiette alors que la règle était « l’assiette reste sur la table avec ses aliments dedans ou dans ta bouche» (Cf l’intérêt des phrases positives), le mettre dans un coin ne va pas l’aider à comprendre pourquoi cela pose soucis. Donc, en quoi une assiette de courgettes au sol pose problème à nous l’adulte éducateur ? Ce lancé intempestif a sali le sol, donne du travail à un adulte, ne permet pas à l’enfant de manger (quoi que s’il a lancé, il y a des chances qu’il n’ait pu faim, à moins que ce soit un jeu), etc. Le premier soucis étant la salissure et bien offrez-lui de réparer son geste en nettoyant. Evidemment, selon l’âge. Adaptabilité. N’oubliez pas que pour apprendre l’enfant imite principalement. Donc, le nettoyage se fera ensemble, pour apprendre justement.

  • Phrases positives, encore une question d’adaptation au développement du cerveau.

Si je vous dis, ne mange pas le bonbon. Vous avez envie de faire quoi ? Les neurosciences ont mis en évidence le fait que le cerveau préfère les tournures positives. A fortiori, les tout-petits ne comprennent pas du tout les tournures négatives. Je répète de manière positive: les touts-petits comprennent les tournures de phrases positives. Au lieu d’utiliser la tournure « ne ..pas », forcez-vous à préparer des phrases positives. Oui ce n’est pas évident. Donc pour prendre le pli, il faut de l’entrainement. Plusieurs techniques possibles :

  1. Utilisez le mot « interdit ». Bon je ne suis pas grande fan mais c’est facile.
  2. Pensez à ce qui est autorisé. « Tu peux prendre les ustensiles en plastique.
  3. Utilisez des verbes comme « laisser », « s’éloigner », « dédaigner ». Un peu de vocabulaire est bon pour tous mais aussi pour pitchou.

Pour information, des résultats sont possibles dès 12-13 mois selon les avancées de votre enfant.

  • Le basic : STOP !

Oubliez-le non, trop empreint d’émotion ! Passez au stop !

Pourquoi ? Vers les 10 mois de l’enfant, le parent entre dans sa crise du « non ». L’enfant explorateur part à la découverte du monde qui l’entoure. Cette phase est épuisante pour l’enfant mais aussi pour le parent car la sécurité prime, mais aussi la volonté de garder ses affaires intactes. Cette réaction de l’adulte est normale. Par contre, la réaction normale de l’enfant est de nous imiter. Ainsi, son premier mot pourrait être « non ». Rien de dramatique à cela. C’est même très intéressant. Sachez juste que l’enfant se constitue par rapport à vos réactions et découvrent les émotions petit à petit. L’appropriation se fait par expérimentation. Par conséquent, il cherchera à expérimenter encore et encore le même comportement, à vérifier encore et encore votre réaction pour comprendre. N’oublions donc pas que ce fameux « non » nous reviendra un jour ou l’autre (L’adolescence? La période des deux ans?).

Personnellement, je préfère tenter l’expérience du « stop » en expliquant positivement la situation. La dernière en date est mon fils de 13 mois, fièrement campé sur ses deux pieds, sur la table basse du salon. Quelle magnifique expérience que d’escalader cette table, et de voir ma stupéfaction alors que j’avais quitté la pièce pour exactement 30 secondes. La première fois, évidemment, j’ai été surprise. Pourtant, je m’impose de ne pas sur-réagir et d’éviter l’immédiateté de mes réactions. En pratique, qu’est-ce que cela donne ? Tout simplement, de lui dire que « je suis surprise de le voir sur la table », qu’il a l’air de bien tenir sur ses appuis, et que s’il souhaite redescendre, il peut le faire seul ou avec mon aide. Il a souhaité le faire seul, sous ma surveillance. Plus tard, je lui rappelle simplement à quoi sert cette table: à jouer, à poser, à lire, à mettre les mains, à manger. Puis quand il a voulu retenter l’expérience, je suis simplement restée le nez dans mon livre mais lui ai rappelé que les mains peuvent se poser sur la table et que les pieds restent bien au sol. Mon petit explorateur a posé les mains sur la table, puis ses pieds au sol (oui il était dans le canapé à la base). Il a finalement filé dans le placard de la cuisine chercher ses outils préférés : les ustensiles en plastiques, qu’il a le droit de prendre.

  • La violence.

Il est aujourd’hui prouver que la violence est nocive et dangereuse pour le bon développement de tout le monde. L’enfant qui reçoit une claque, ou une fessée ne comprend pas son intérêt.

Achetez-vous un punching  ball !

L’humain n’en est pas un ! 

Cette violence est celle qui est facilement identifiable.

Petite liste non exhaustive des violences physiques : donner une claque, une fessée, donner une tape sur la main, tenir les joues, tirer les bras, oreilles, forcer à manger, nettoyer l’enfant sans le prévenir, forcer un enfant en général (faire la bise par exemple), …

 Rapide liste non exhaustive des violences psychologiques : isoler un enfant, comparer, utiliser le chantage, faire de l’adulte l’autorité suprême, étiquetter l’enfant (ex : tu es méchant), l’indifférence, humilier, l’empêcher de répondre à des besoins primaires, confisquer le doudou, chercher à le faire marcher en lui montrant son jouet pour ensuite reculer le jouet afin qu’il marche encore, l’empêcher de dormir lorsqu’il en a besoin, ne pas le protéger face à une difficulté ou une personne toxique, …

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Il existe aussi les VEO ou violences éducatives ordinaires ou encore « douces violences ». Alors là, comme pour les premiers, grands sujets de débats. Je reste donc catégoriques chez moi (dans l’enceinte de ma maison, sur mes enfants, prêt de moi) , c’est proscrit.

Chacun fait de son mieux, sans jugement.

Continuez !

Petite liste non exhaustive des douces violences : donner des surnoms à l’enfant, parler en sa présence en excluant l’enfant, le qualifier avec des comportements impropres à son développement, le gaver de sucreries, le réveiller brusquement (aspirateur), forcer à rester à table, …

Ces violences sont parfois très ancrées dans les familles car complètement banalisées. Et pourtant l’enfant est une personne.

Pour se savoir si vous avez affaire à une violence ou non, demandez-vous simplement si vous apprécieriez qu’on vous l’impose. Quel serait alors votre comportement ?

Pour conclure, ce premier article, je souhaiterais préciser que l’éducation se choisit en conscience et non pas pour ou contre une personne. Bien souvent, les choix éducatifs sont remis en question par les proches se sentant agressées par ces choix. Chacun vit avec l’éducation qu’il a reçu, les rencontres qu’il a pu avoir, les expériences qu’il a faites.

Chacun vit pour soi, et non pour autrui.

Lorsque l’adulte parent choisit un type d’éducation ou un autre, il le fait pour le bien de son enfant, pas pour le regard des autres. Ceci étant dit, il est loin d’être évident de faire ce choix sereinement. Et pourtant, choisir a une réelle importance pour les fameux lendemains qui chantent. Ce qui compte justement ce sont ces lendemains. A nous adulte de les proposer chantant ! ~

A chacun ses choix !

Qu’ils soient éclairés et libres, est tout ce que je vous souhaite.

¤ Et vous, comment voyez-vous l’éducation ? Êtes-vous au courant de toutes ces avancées scientifiques qui nous poussent à évoluer? Avez-vous l’envie de vous questionner sur vos pratiques? Voyez-vous l’intérêt de cette introspection ardue? Qu’est-ce qui pour vous est essentiel? Qu’est-ce qui vous parait compliqué dans vos pratiques à faire évoluer; et POURQUOI? ¤

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Pour aller plus loin :
Et non, ce modèle éducatif n’est pas sorti de mon imagination mais bien la réflexion de scientifiques, pédiatres, psychiatres, neurologues. Si vous voulez plus d’explications scientifiques, voici quelques ouvrages tout à fait abordables.
Mes premières lectures
Pour une enfance heureuse, Catherine Guenguen
Au cœur des émotions, Isabelle Filliozat
Il n’y a pas de parents parfaits, Isabelle Filliozat

12 commentaires Ajouter un commentaire

  1. amandine dit :

    Merci Fleur pour ce joli article qui récapitule tellement de choses. J’espère que celui ci pourra inspirer de nombreux parents car c’est pour moi la meilleure des éducation ❤

    Aimé par 1 personne

    1. Merci pour ton retour, Amandine 😀

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  2. Helene dit :

    Très bon travail !
    Malheureusement je trouve que nous ne sommes pas Bien informé sur ces avancé scientifiques il faut déjà avoir fait des recherches personelle un cheminement sur soie pour savoir qu elles existent …
    Chaque parent fait ce qu il pense être le mieux pour son enfant êt sans informations il fait avec le paquège qu on lui a transmit êt ces bonnes et mauvaises expériences .

    Il y a aussi toute une pression social l entourage bien surt mais aussi les professionnel de la santé et de la petite enfance …

    Je trouve qu il est plus facile de céder à une éducation autoritarisme moins fatiguante et qui donne du résultat rapide  » enfant sage conforme à ce que demande la société  » .

    Mais en se posant les bonnes questions je voies bien que ce n est pas la bonne solution sur le long therme êt comme tout parent ce que je veux c est le bonheur de mon enfant pour aujourd’hui êt pour demain .

    De plus il y a mes enfants mais en temps que professionnel de la petite enfance il y a aussi les autres enfants avec des éducations parfois différente une hiérarchie qui demande une sécurité absolut avant tout .
    Ok il faut de la sécurité bien entendu puisque nous avons des compte à rendre aux familles surtout en cas d accident . Mais nous n avons pas du tout la même conception les un êt les autres des dangers .
    Je part du principe que risque zero n existe pas . Donc pour les enfants je leurs laisse beaucoup de liberté en expliquant bien les danger même à s y frotter en ma présence pour qu ils comprennent mais nous ne somme a l abrit de rien .

    A la piscine je me retrouve à gérer ma 4 ans et mon 16 mois seul . Ma grande connaît les risques pour le petit c est vigilance absolut . Je vais dans le grand bassin avec les deux .
    La une petite fille avec son papa joue avec mon fils êt elle veux enlever ces brassard son papa ne veux pas donc je lui dit non c est dangereux . Êt là je m aperçoi que aucuns de mes enfants en ont êt que pourtant je suis seul avec eux . Donc ma réponse est inapproprié normal l enfant veux faire comme ces copins de jeux .
    Perso j ai opté pour le sans bouée car ma grande écoute les consignes êt ne me lâché pas êt mon petit si il tombe la tête la première dans la pataugeoire c est pas une bouée qui lui sortira la tête de l eau c est à lui d apprendre le danger êt de se relever ou à moi de le faire temps qu il n est pas capable dans la grande piscine je ne le lâche pas des bras .
    Ma prochaine bataille arrêter de me plaindre ( quand il mange il en met partout réponse de l entourage tu n a qu a pas le laisser manger seul, j en ai marre elle me met tout son placard en vrac réponse ne la laisse pas choisir ces vêtements seul , j arête pas de ranger réponse ne les laisse pas vider les placards de la cuisine …)

    Mais depuis que je m efforcé d être à l écoute ma fille est devenu très câline êt me dit des je t aime …
    Ou j ai eu droit à un t’es méchante de m avoir fait celà mais je t aime …

    Êt je veux surtout que mes enfants ai le choix de choisir leurs vie . Je ne veux pas qu ils vivent à travers moi ou pour me faire plaisir . Je veux qu ils me s’éprennent qu ils soit eux même qu ils vivent avant tout pour eux .
    Ma plus grande valeur est de se serrer les coudes dans la famille je veux leurs apprendre l entraide mais pas a n importe quel prix . ( je souhaites que mes enfants soit toujour présent l un pour l autre mais dans une juste mesure Celon leurs capacités .

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    1. Merci Hélène pour votre retour et votre approche.
      Et, comme je suis d’accord avec vous !
      En effet, il faut bien différencier les pratiques d’éducation possible dans le cadre professionnel et celles réalisables dans le cadre personnel. A ce jour, mais selon la structure, il y a de nombreuses règles à suivre dans le milieu professionnel. Certaines structures ont en effet réfléchi à comment faire évoluer leurs pratiques en respectant les législations. Toutefois, doucement, avec des formations et de la communication, les pratiques évoluent doucement et évolueront. J’ai dans mes contacts des professionnelles de la petite enfance qui cherchent à se former, à découvrir, à échanger. Cela fait plaisir à voir ! Evidemment, chez soi, nous avons chacun une approche différente avec nos histoires propres ; quoi que nos histoires transpirent également dans le milieu professionnel Mais pour moi, tout est possible. Vous le démontrez bien dans votre expérience « piscine ». Et puis quand même, je trouve cela normal que vous disiez en avoir assez de la nourriture qui tombe. Pour moi, votre réaction est justifiée ; nous sommes humains tout de même. Par contre, toujours pour moi, c’est la réaction des proches qui est inappropriée. C’est un stade normal de l’apprentissage de votre enfant et c’est normal de ne pas avoir envie de ramasser pour la quatrième fois de la journée. Nous vivons la même situation en ce moment. Que c’est fatiguant ! 😉 Une étape normale mais fatiguante ; comme beaucoup d’autres étapes, voire toutes. Comme je le disais à des amis ce weekend : C’est normal mais fatiguant, surtout sans relais et en restant dans la bienveillance à l’égard de chaque membre de notre famille. Mon compagnon et moi sommes nos seuls relais. La facilité est loin, très loin de notre vision bienveillante. Les objectifs d’une telle éducation sont bien l’autonomie et l’épanouissement de l’enfant puis de l’adulte. C’est loin d’être une utopie. J’ai pu discuter avec des adultes élevés ainsi par leurs parents, et élevant leurs enfants ainsi. C’est beau de voir la pacification dans leur vie et leurs relations. Cela motive à garder de tels objectifs !!!

      Bon courage pour la suite avec vos enfants, qui ont l’air de se régaler avec leur super maman ! Ne lésinez pas sur les compliments à vous faire 😉

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